Confiance et bienveillance : piliers du bien-être équin
Le bien-être animal mobilise les consciences (y compris celles qui sont éloignées d’une vie en proximité quotidienne avec les animaux…). Le monde du cheval entend faire valoir sa prise en compte du sujet, une attention qui ne date pas d’hier. En marge du Longines Paris Eiffel Jumping (qui a eu lieu du 3 au 7 juillet 2019), une conférence réunissait cavaliers, grooms, vétérinaires et sélectionneurs autour du bien-être équin (et ce pour la deuxième année). La filière de l’équitation western se reconnaîtra dans les réflexions partagées lors de cette rencontre.
« On demande des choses qui ne sont pas naturelles à nos chevaux, s’ils n’y prenaient pas de plaisir, ils ne le feraient pas ! », pour Gwendolen Fer, cavalière internationale de concours complet.
« Les meilleurs chevaux que j’ai pu monter, ce sont ceux qui se faisaient plaisir en piste, et qui, en plus, avaient envie de me faire plaisir », dixit Thierry Pommel, sélectionneur de l’équipe de France de saut d’obstacles.
« La réussite d’un cavalier, c’est la complicité et les soins qu’il apporte à son cheval », souligne Philippe Rozier.
En résumé, les notions de confiance et de bienveillance sont essentielles.
Sans oublier la préparation mentale du cavalier en effet, «souvent les cavaliers professionnels, en plus d’être sportifs de haut niveau, sont des entrepreneurs de la filière équestre. Ils ont la pression de la performance sportive, mais doivent également gérer celle de la gestion de leur entreprise, en plus de la bonne forme de leur piquet de chevaux », rappelle Maxime Chataigner, expert préparateur mental de la FFE.
Laissez un commentaire