Mieux soigner les chevaux
Le pôle santé d’Equita’Lyon 2013 a mis en exergue les technologies liées à l’image et au son au service de la santé des chevaux. En marge de ces progrès considérables, il reste sur le terrain beaucoup à faire pour améliorer la médicalisation des équidés. En nouant un partenariat avec des cavaliers de haut niveau, Merial entend sensibiliser le grand public.La plupart des vétérinaires sont à même d’utiliser la radiographie, pour certains l’échographie pour scruter les membres du cheval (tendons), le tractus digestif (calcul de l’épaisseur des parois intestinales pour déterminer la nécessité d’une chirurgie en cas de coliques) ou les yeux (diagnostic d’anomalies congénitales). D’un usage moins quotidien, l’endoscopie peut entrer dans toutes les ouvertures biologiques et dans les cavités fermées (arthroscopie, sinusoscopie…) sur un cheval au repos et désormais en mouvement et même à l’entraînement. Des technologies plus pointues (toujours liées à l’image et au son) comme la scintigraphie, la DEXA mobile, le scanner et l’IRM sont réservées aux centres de formation-recherche ou aux grands hôpitaux comme celui du Campus Vétérinaire de Lyon… Ces évolutions améliorent le diagnostic des affections des chevaux donc leur traitement.
Dans le même temps, « il existe encore beaucoup de chevaux non vaccinés et insuffisamment vermifugés ou suivis, » déplore Sonia Wittreck, docteur vétérinaire, responsable technique de la gamme équine Merial, vétérinaire FEI et des équipes de France de Voltige et de Dressage Handi’sport. « En France, un cheval reçoit moins de deux vermifuges par an en moyenne, avec de grandes disparités ; ceci reste très insuffisant en regard des risques de mortalité par coliques parasitaires. L’idéal serait de suivre le degré d’infection parasitaire du cheval par des coproscopies régulières et d’adapter la fréquence et le type de vermifuge selon les résultats. L’apparition régulière chaque année d’épidémie de grippe ou de rhinopneumonie prouve que la gestion de la prévention vaccinale doit se faire de manière à la fois individuelle et collective. Trop souvent au sein d’un effectif, seuls les chevaux de sports sont vaccinés ; les poulains, les poneys, les ânes ou les vieux chevaux sont oubliés et représentent des voies d’entrée potentielles pour des virus. »
Merial développe un savoir-faire technique et pharmaceutique, en vaccination, vermifugation, gestion de la douleur et des ulcères gastriques du cheval. Fort de ces expertises, Merial vient de mettre en place un partenariat avec Olivier Guillon (saut d’obstacle) et Philippe Tomas (endurance), sachant que le spécialiste de la santé équine soutient déjà Jean Teulère et Nicolas Touzaint (concours complet tous les deux). Ces rapprochements sont gages de visibilité auprès du grand public donc de sensibilisation à la santé des chevaux.
Une démarche à dupliquer, pourquoi pas en direction de l’équitation western qui présente aussi des cavaliers français de haut niveau…
Infos en +… www.merial.com
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